Survivalisme au Québec : Être prêt au pire pour mieux vivre au quotidien
Survivalisme au Québec : Être prêt au pire pour mieux vivre au quotidien
Si le survivalisme évoque souvent des bunkers et des réserves d’armes chez nos voisins américains, au Québec, il s’agit plutôt d’assurer sa résilience en cas de rupture des ressources habituelles. Benoit, un survivaliste aguerri, a choisi de construire un chalet 100 % autonome pour protéger sa famille et répondre à toutes les éventualités.
Qu’est-ce que le survivalisme au Québec ?
Les survivalistes québécois ne partagent pas tous les mêmes préoccupations. Certains se préparent à des guerres, des effondrements économiques ou des pandémies, tandis que d’autres redoutent des catastrophes environnementales ou des pannes prolongées d’électricité. Pour Benoit, tout est possible. Depuis 20 ans, il perfectionne sa préparation.
« Manquer d’électricité, c’est perdre l’accès à l’essence, aux cartes de crédit, aux guichets automatiques, et aux appareils électroménagers. Si ça dure trop longtemps, cela peut devenir catastrophique, » explique-t-il. Ce constat l’a poussé à créer un lieu de vie où lui et sa famille pourraient être en sécurité, même dans les pires scénarios.
Un chalet totalement autonome
Pour réaliser son projet, Benoit a acquis un terrain de 300 acres sur lequel il a construit une maison conçue pour répondre à ses besoins en toute autonomie.
Chauffage multifonction
Le chalet est équipé de trois systèmes de chauffage :
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Plancher chauffant au glycol
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Chauffage au bois, avec une réserve de bois couvrant trois ans de besoins.
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Système biénergie (huile et électricité)
En cas de pénurie, la forêt environnante offre une ressource inépuisable de bois.
Production d’électricité
L’électricité est assurée par :
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Un panneau solaire de 300 W
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Une génératrice au diesel
Benoit envisage également d’ajouter une turbine électrique dans la rivière qui traverse son terrain pour encore plus d’autonomie.
Réserves de carburant
Pour les déplacements, il a prévu des réservoirs contenant :
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1 300 L d’essence
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5 000 L de diesel
Une réserve alimentaire bien pensée
Chasseur, trappeur et pêcheur, Benoit peut subvenir aux besoins de sa famille grâce à ses compétences. Cependant, il a également mis en place une planification alimentaire rigoureuse.
Un potager et un verger diversifiés
Sur son terrain, Benoit cultive un potager et un immense verger où poussent fruits, légumes et petits fruits. Grâce à cette abondance, il produit :
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Des conserves et confitures
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Des fruits séchés avec un déshydrateur
Une source d’eau pure
Le chalet dispose :
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D’un puits
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D’une source naturelle de montagne, offrant une eau potable pure sans nécessiter de filtration.
Des ressources supplémentaires
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Un lac abritant environ 500 truites mouchetées.
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Une cabane à sucre pour produire ses propres produits d’érable.
Une communauté en projet
En plus de son chalet, Benoit envisage de construire 12 chalets autonomes sur son terrain. L’objectif : créer une communauté regroupant des individus aux expertises variées. « Ensemble, nous serons plus forts face à l’adversité, » affirme-t-il.
Pour en savoir plus ou rejoindre ce projet, vous pouvez le contacter à survivalistebenoit@gmail.com.
Comment devenir survivaliste ?
Selon Benoit, devenir survivaliste est souvent une question d’expérience de vie. Il explique :
« J’ai eu un enfant à 16 ans, sans éducation ni emploi. C’est ainsi que j’ai appris à survivre. Plus tard, ma passion pour les bateaux m’a enseigné l’importance d’être prêt à tout : en mer, une tempête peut tout changer. Avec quatre garçons à nourrir, j’ai également dû apprendre à anticiper et à stocker les ressources nécessaires. »
Le soutien de sa famille a été un pilier dans son choix de mode de vie.
Pourquoi choisir le survivalisme ?
Se préparer au pire, c’est avant tout offrir à sa famille sécurité, sérénité et autonomie, quelles que soient les circonstances. Si le concept vous intéresse, pourquoi ne pas commencer par quelques étapes simples :
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Constituer une petite réserve d’eau et de nourriture.
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Investir dans des équipements d’autonomie comme des panneaux solaires ou une génératrice.
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Évaluer les compétences utiles à développer, comme la chasse ou le jardinage.
Le survivalisme n’est pas seulement une réponse à la peur, mais une invitation à mieux vivre en anticipant l’imprévisible.
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